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la Cour |
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Une cour majestueuse. Un dôme doré (mais pas centré). Un léger vent frais. Et du monde pour se réchauffer. Un tour sur soi-même à 360° pour observer les soixante fenêtres aux ornements uniques, les lettres manquantes de "Musée de l'armée", les deux cadrans solaire, les façades récemment rénovées et celles qui attendent toujours de l'être, et cette statue, petite mais imposante, à l'image de celui qu'elle incarne : Napoléon Ier.
On se centre au milieu de cette cour pour être certain de ne rien louper au spectacle. Et c'est parti. Environ 30 minutes de pur bonheur pour les yeux. Le corps frissonne d'émotions : on passe de la joie, à la peur, de la fierté à la peine, de l'admiration à la déception. Les lumières projetées en 3D sur trois façades du monument raconte l'histoire de France grâce à l'évolution de ce bâtiment. Des Invalides en triptyque : un hôpital, un panthéon, un musée. Trois fonctions que le monument a acquis au fil des ans, trois fonctions qu'il possède toujours, trois fonctions qu'il aura surement éternellement...
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Napoléon Ier |
Après le spectacle, place à la visite. On longe un long couloir comme si Napoléon lui-même nous avait ordonné de fuir.... mais calmement. On arrive à l’Église, sous ce dôme doré. Privilège d'explorer ce lieu de nuit. De voir des couleurs étonnantes. Et privilège, surtout, d'admirer Napoléon Ier dormant dans sa tombe qu'on dirait faite en chocolat ! Un régal. Une belle soirée qui a le mérite d'être originale, étonnante et éblouissante. D'autant plus que deux jours après, un homme qui a fait la France a eu les honneurs de l'armée dans cette même cour, un homme de la Résistance, Raymond Aubrac. Tout un symbole.
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