Les animaux ne sont pas des hommes comme les autres

Ils sont des objets sans âme. Ni émotion, ni sentiment ni douleur. 

-----Cependant, des objets au bon goût. Le but du jeu est de mettre le plus de poules dans l'espace le plus restreint qui soit. Une élevage é-co-no-mi-que. Malgré les nouvelles lois européennes sur le mode d'élevage (un mètre carré par poule etc.), on constate que peu d'agriculteurs peuvent suivre (et ferment donc leur exploitation) et que d'autres ne s'y intéressent pas. Demandez à Greenpeace

-----Ensuite, il faut emmener ces objets gastronomiques à l'abattoir. Pour cela, mieux vaut ne pas trop en faire. Un camion avec un milliard de bêtes à l'intérieur. Certaines meurent lors du transport. Ça fera moins de coups de pistolet. C'est économique. Alors qu'un homme mort a le droit à un corbillard pour lui tout seul et un superbe lit...à vie

-----L'abattage, enfin. Halal ou pas halal ? Peu importe la souffrance est la même. La peur tout d'abord. Mettez-vous à la place de la bête un instant et vous comprendrez. Puis, le souffrance. Être égorgé vivant ou être assommé et tué avec un trou dans le crâne : aucune différence, il me semble

-----Les animaux sont aussi des joujoux. Un petit combat de coqs ce soir ? Ou une course de chevaux dopés peut-être ? Ah non, tu préfères habiller ton chien en poupée Barbie. Au temps pour moi. La boxe, la course, la mode. Laissons tout ça aux humains.

-----En somme, l'animal n'est rien. Seulement un plaisir ou de l'argent. L'économie dirige le monde, ne l'oublions pas. L'ivoire des éléphants est de l'argent. La peau de crocodile est de l'argent. Par contre l'ours polaire est un plaisir. Les chinois ont eu la merveilleuse idée d'organiser des voyages touristiques pour voir l'ours polaire. Bonne idée me direz-vous. Que nenni. Ces chinois fortunés vont dans le grand froid canadien pour se prouver qu'ils sont des hommes. Un fusil dans les mains, un ours à quelques mètres. Et c'est parti. Chacun leur tour ces touristes tuent un ours. Oui seulement un. C'est le Canada qui l'a décidé. Deux, ça serait indécent