vendredi 19 octobre 2012

Durée Indéterminée

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En pause



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mercredi 12 septembre 2012

Le Crazy Horse

C'est l'érotisme à l'état pur. Avant d'entrer dans la salle, un petit tour par les vestiaires suivi d'un petit tour devant un rayon d'objets sexuels, de sous-vêtements coquins et de jouets en tout genre. On est vite dans l'ambiance.

On pose pour la photo et on s'installe dans la salle. Une toute petite salle aux sièges très confortables. Très cosy et intime. Un petit nid douillet

Merci, pas d'apéritif ni de Champagne. 20 euros le coca....trop peu cher pour moi!

On pose pour une nouvelle série de photo mais cette fois-ci assis sur nos chaises. On s'amuse à observer les gens qui entrent, à observer les serveurs et le rideau de scène.

Et le décompte arrive "le show débute dans 10 min".

On achète un des 6 clichés de nous. 20 euros. Le prix d'un coca.

Et c'est parti.

Premier numéro, les gardes anglais légèrement dénudés. Quelques ratages mais ça s'oublie vite.

Et ça s'enchaine, des femmes somptueuses se trémoussent devant nous, seule ou à plusieurs, avec un mélange de sensualité, d'humour et de référence "final fantasy", "red shoes" et j'en passe.

La deuxième partie débute avec un solo parfait. Et surprise!  Des claquettes! Deux hommes déguisés en serveur arrivent sur scène et commencent à se déchainer en musique. Le seul mot qui me vient à l'esprit pour qualifier ce duo de jumeaux : incroyable. Tout y est, humour, rythme, performance, qualité technique, style, dynamisme, partage, énergie et folie! Un numéro pour détendre l'atmosphère et décoincer un peu tous ces gens ne sachant pas trop comment réagir face aux femmes nues.

Le sexe est là, le désir aussi. Pas de chichi, de la classe, du glamour. Ajoutez à cela l'humour et vous obtenez un show de qualité magique et unique dans un endroit riche en histoire. Vraiment, si vous aimez les cabarets, celui-là est à faire.

Bon. Si vous avez l'argent pour vous y rendre aussi.


jeudi 6 septembre 2012

Montgolfière : une aventure hors du commun



Ce périple de quelques heures ne faisait donc que commencer...
Les Teams étaient regroupées dans le parc d'un majestueux château. 
Elles attendaient, marchaient, faisaient connaissance.
Une Team se détachait déjà.
La victoire les attendait.
Leur leader, Christine, celle qui allait voyager avec le Gourou, était motivé plus que jamais.
Les ballons gonflaient, les autres Gourous avaient pris de l'avance et les Teams observaient.

Décollage, Christine choisit le mauvais ballon. Elle choisit le ballon de la défaite. Sa Team le sait, elle aussi, mais tout le monde s'en fout. Parce qu'elle est dans le ballon du Gourou.

Le reste de la troupe remonte dans la voiture et suit une sorte de Crocodile Dundee à moustache dans sa jeep de Cherokee.  Un Crocodile Dundee au flair immense et pointu. Un Crocodile Dundee qui amène la troupe à bon port et qui suit le chemin des ballons gonflés à la trace.

De 19h à 23h, la Team a passé un bon moment. La Team s'est cru dans une course. La Team s'est inventé une histoire que je vous ai conté ici. Sauf que la Team, c'est ma famille. Sauf que le périple c'est simplement un cadeau d'anniversaire. Sauf qu'il s'agit seulement d'un tour en montgolfière.

samedi 18 août 2012

Voyage dans les entrailles du ciel


Un long périple attendait l’équipe. Un long périple qu’elle ne soupçonnait pas.

D’abord, le trajet voiture jusqu’au point de rendez-vous. Trente minutes de questions, de recherches et d’observation.   
Non. 
En fait, trente minutes de ligne droite. 

Arrivée à la gare, l’équipe se rend compte qu’elle a trente minutes d’avance sur l’heure de rendez-vous. Et décide de visiter une ville qui lui est encore inconnue. Un château, des rues, des maisons, des ventes de maisons pas cher et retour à la gare. Une ville normale en somme.

Immobile au point de rendez-vous, un membre de l’équipe découvre un objet incroyable autour du cou d’un de ses coéquipiers : l’appareil photo. Ni une ni deux, il s’en empare et shoot tout autour de lui. 
Non. 
En fait, il essaie de photographier un autre membre de l’équipe. Sans succès. 

Le gourou arrive enfin dans son 4X4 archaïque trainant une remorque derrière lui. Il se gare, descend avec classe et retenue de son bolide et se dirige vers le parvis de la gare où tous ses disciples l’attendent en priant.
D’une voix à peine audible, le gourou s’adresse aux équipes : le vent vient du sud donc nous allons nous diriger au château de Burgfhd. Les accompagnateurs peuvent nous suivre en calèche jusqu’au lieu de décollage. 

Notre équipe retourne donc à sa voiture, s’installe, attend un peu, démarre et se cale derrière le 4X4 du gourou. Ce trajet qu’ils croyaient rapide s’est avéré légèrement plus long…

40 minutes à fond la caisse, avec des averses et des éclaircies, des villages paumés et des champs à perte de vue. Un arrêt de la Dream Team au bord d’un fossé. On redémarre et toutes les équipes entrent dans le domaine du château de Burgfhd. Ah oui. Il faut que je vous explique ce nom. 
Tout le long du trajet, l’équipe n’était pas d’accord sur le nom de la ville que le gourou avait prononcé. Du coup, à chaque patelin traversé, l’équipe disait « c’est là ». Un échec. A chaque fois.

Et là, j’ai oublié le nom du village, c’est pour ça que je l’appelle Burgfhd.

Le gourou arrête son 4X4, se dirige vers la voiture de notre équipe et leur dit « on est arrivé, nous on tourne là, mais vous, allez sur le parking et rejoignez-nous ». D’accord.

La suite du périple au prochain numéro

vendredi 10 août 2012

Les perruches sont revenues!


Ce matin, trois jolies perruches ont décidé d’atterrir sur les fils électriques de la rue dans laquelle ma maison a pris racine. 

Des perruches aperçues il y a quelques années par mon père. Seul homme de la maison et le seul les ayant vu, il n’a jamais été cru. 

A tort.

Les perruches sont revenues. Et je peux vous dire qu’il était fier, ce matin, de chuchoter du haut des escaliers pendant que je mangeais mon petit déjeuner devant la télé : « Hey Estelle, regarde dehors, les perruches sont là ! »

N’ayant compris que le mot « regarde », je me lève regarde partout et aperçoit sur le fil électrique en face de chez moi trois oiseaux perchés. Je m’approche de la fenêtre, plisse les yeux et comprends le drame. Les perruches sont donc vraies.

Je sors de chez moi et monte dans ma voiture. Les perruches sont toujours là. Cette fois, je ne peux pas nier, ce sont des perruches. Alors, je les prends en photo, histoire d'immortaliser la victoire de mon père. Et pars travailler.